BACTÉRIOSTASE ET BACTÉRICIDIE


BACTÉRIOSTASE ET BACTÉRICIDIE


Les interactions bactérie-antibiotique dans le temps, en présence de concentrations croissantes d’antibiotique, peuvent se traduire soit par un ralentissement de la croissance bactérienne (bactériostase), soit par un effet létal de l’antibiotique (bactéricidie).
La bactériostase est quantifiée par la CMI (concentration minimale inhibitrice) et la bactéricidie par la CMB (concentration minimale bactéricide), les deux concentrations étant exprimées en mg/l. dans l’exemple présenté , la concentration de 0,5 mg/L inhibe la multiplication bactérienne, sans faire décroître le nombre de bactéries initial  (bactériostase). Les concentrations plus  élevées ont un effet  bactéricide.

CONCENTRATION MINIMALE INHIBITRICE (CMI) : 

La CMI est la plus faible concentration d'antibiotique pour laquelle il n'y a pas de croissance visible à l'oeil nu, après 18 heures d'incubation, de la souche bactérienne étudiée.

CONCENTRATION MINIMALE BACTERICIDE (CMB) : 

La CMB est la plus faible concentration d'antibiotique laissant après 18 heures d'incubation un pourcentage de survivants ≤ 0,01 % de l'inoculum de départ. Un antibiotique est bactéricide si la CMI et la CMB sont proches. Si le rapport CMB/CMI ≥ 32, l'antibiotique est bactériostatique ou s'il s'agit d'un antibiotique habituellement considéré comme bactéricide ; la souche est dite tolérante.
NB : Lorsque la CMI est basse et très inférieure aux concentrations d’antibiotiques que l’on obtient chez les patients, avec les posologies usuelles, on considère que la bactérie est sensible à l’antibiotique. Au contraire, lorsque la CMI est égale ou supérieure aux concentrations obtenues chez les patients, on considère que la bactérie est résistante.

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